En cas d’incapacité de travail, les collaborateurs perçoivent généralement entre 80 et 100 pour cent de leur salaire sous forme d’indemnités journalières. Le montant exact de l’indemnité journalière est fixé par l’employeur.
Assurance d’indemnités journalières de maladie - expliquée simplement.
L’assurance d’indemnités journalières de maladie (IJM) prend en charge les coûts salariaux en cas d’absence prolongée pour cause de maladie ou de maternité.
Une assurance avantageuse aussi bien pour les collaborateurs que pour les entreprises:
- L’obligation de poursuivre le versement du salaire devient un risque calculé. En cas d’absence pour cause de maladie, nous prenons en charge le versement du salaire pendant l’incapacité de travail de vos collaborateurs.
- Protection contre les lacunes d’assurance. Si des collaborateurs sont absents pour cause de maladie, nous leur versons leur salaire jusqu’à leur retour au travail ou jusqu’au moment où ils percevront une rente.
- innoCare – prévention, accompagnement et réinsertion. Avec l’assurance d’indemnités journalières de maladie innova, vous avez accès à innoCare, notre gestion globale de la santé pour la prévention, l’accompagnement et la réinsertion.
L’IJMen bref et en clair.
Lorsque des collaborateurs sont en incapacité de travail, ils n’accomplissent plus leur travail. Selon la loi (art. 324a CO), les employeurs sont tenus de continuer à verser le salaire pendant une certaine période. Une assurance d’indemnités journalières de maladie, également appelée assurance perte de gain chez innova, prend en charge ces coûts salariaux et offre ainsi un allègement financier pour les deux parties. Les collaborateurs bénéficient d’une couverture plus longue que celle prescrite par la loi. Cela permet de garantir qu’il n’y aura pas de difficultés financières jusqu’au retour au travail ou jusqu’à l’obtention d’une rente de l’assurance invalidité (AI) ou du 2e pilier (LPP). Pour les employeurs, l’obligation de poursuivre le versement du salaire devient un risque calculable, ce qui les soulage.
Qu’est-ce qui est assuréexactement?
Un exemple montrant pourquoila conclusion d’une IJM est judicieuse.
Julia élève seule son enfant et travaille depuis 4 ans comme assistante marketing dans une agence de publicité à Berne. Elle gagne 80'000 francs par an. Au printemps, elle a présenté un burn-out et ne peut pas travailler pendant un certain temps. Son employeur a souscrit une assurance d’indemnités journalières de maladie qui couvre 80 pour cent de son salaire annuel. Le délai d’attente est de 30 jours.
Prestationavec assurance.
Au cours des 30 premiers jours, Julia touche l’intégralité de son salaire conformément à l’obligation de poursuite du versement du salaire de l’employeur. Après ce délai d’attente, l’assurance intervient et paie 80 pour cent du salaire annuel pendant au maximum 730 jours. Julia dispose ainsi d’une sécurité financière supérieure au nombre de mois prescrits par la loi. Il n’y a pas de lacune avant qu’elle puisse reprendre le travail ou percevoir une rente de l’AI ou du 2e pilier (LPP). Si une personne a dû être embauchée pour remplacer Julia pendant son absence, les coûts salariaux ne sont pas doublés, car l’assurance prend en charge le salaire de Julia.
Sansassurance.
Sans l’assurance d’indemnités journalières de maladie, l’employeur de Julia est tenu de poursuivre le versement du salaire prescrit par la loi. Si un remplaçant doit être embauché, les coûts salariaux sont doublés pendant cette période. Au terme de la durée fixée par la loi, l’obligation de l’employeur est remplie et Julia ne perçoit plus de salaire jusqu’à son retour. Cela signifie qu’elle n’est plus assurée financièrement jusqu’à ce qu’elle puisse reprendre le travail ou qu’elle perçoive une rente de l’assurance invalidité (AI) ou de la prévoyance professionnelle (2e pilier, LPP).
FAQ sur l'assuranced’indemnités journalières de maladie.
Non, elle n’est pas obligatoire, mais toutefois recommandée. Selon la durée de l’obligation de poursuivre le versement du salaire, des coûts élevés peuvent en résulter. À cela s’ajoute l’aspect social: en cas d’incapacité de travail prolongée, les collaborateurs risquent de subir d’importantes pertes de revenu.
Le montant de la prime d’assurance dépend de différents facteurs, dont le salaire assuré (80 à 100 pour cent du salaire AVS) et le délai d’attente choisi (en règle générale 14, 30 ou 60 jours) fixé par l’employeur. En outre, il est judicieux de prendre des mesures préventives pour préserver la santé des collaborateurs. C’est pourquoi nous conseillons et soutenons les employeurs en matière de gestion de la santé en entreprise et proposons un Case Management gratuit.
C’est aux employeurs que revient le paiement de la prime. Cette participation aux primes n’est pas régie par la loi. En l’absence de convention collective de travail (CCT), la participation doit être convenue contractuellement avec le collaborateur. Tant l’employeur que les collaborateurs profitent de cette assurance. Pour cette raison, les employés doivent souvent payer une partie de la prime. En règle générale, la prime est prise en charge à hauteur d’au moins 50 pour cent par l’employeur.
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